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[ 17 février 2006 ]180 000 €, c’est le prix paraît-il dépensé pour une simple customisation de DotClear... ou bien les artistes qui s’y expriment ont-ils monnayé leur opinion ? Quoi qu’il en soit, je n’ai pas pu m’empêcher d’y poster ce message, bouteille supplémentaire dans un océan de connerie...
Milles pardons mais vous rendez-vous bien compte de l’inutilité fondamentale de cette question de DRM ?
Nos yeux et nos oreilles ne sont pas des dispositifs numériques. Pour cette raison, les signaux numériques doivent être convertis en signaux analogiques compatibles avec des dispositifs appropriés nous permettant de les percevoir (enceintes acoustiques, projecteurs, écrans de cinéma ou de télévision, etc.)
Il existera donc toujours un moyen de copier les données à ce moment là. C’est ce qui est connu sous le nom anglais de "analog hole" que je préfère traduire par "faille analogique" plutôt que "trou analogique".
Quant à la question de la qualité audio des fichiers musicaux copiés ainsi, elle n’est diminuée en presque rien, et certainement moins que lors de la compression mp3. De plus, le succès du format mp3, de même que celui des sonneries de téléphone montrent bien que la qualité audio n’est pas un critère essentiel pour la majorité du grand public, ou au moins celui visé par les majors.
Pour combler cette faille, certains voudraient imposer l’usage d’un DRM dans tout convertisseur analogique/numérique (composant permettant de numériser un signal au moment de l’enregistrement)
Cela est impossible pour un grand nombre de raisons, je me contenterai d’en donner deux :
Les professionnels du disque et du film, les studios d’enregistrement notamment, auront toujours besoin de convertisseurs haut de gamme ne comportant pas ce type de filtrage qui pourrait être perçu comme nuisible aux performances techniques, ainsi qu’à la fluidité des échanges entre les nombreux intervenants du processus technique de production.
De même, si tout convertisseur était équipé d’un DRM empêchant de filmer ou d’enregistrer un programme protégé, il deviendrait alors extrêmement facile de brouiller une caméra de surveillance dans une banque ou dans un lieu public pouvant être alors pris pour cible par des bandits, voire - oh ! horreur - des terroristes en toute impunité.
Il devra donc toujours exister des convertisseurs n’incorporant pas de tels dispositifs, et il en suffit d’un seul pour alimenter la planète en copies...