Voilà un début d’année bien mouvementé dans le petit monde du disque, et pour cause : il paraît que des pirates de type numérique - beaucoup plus dangereux que les anciens pirates de type analogique, font à eux seuls chuter les ventes de disques dans le monde de 10%. Comme par hasard ce battage, dont il n’aura échappé à personne qu’il s’appuie au départ sur la puissance médiatique des majors, les pirates n’ayant pas encore d’agence de relations publiques, replace à l’ordre du jour l’étude de la directive européenne sur le droit de reproduction, quelque peu laissée à l’abandon depuis plusieurs années. À l’examen, il ressort que la copie privée n’est que la partie visible de l’iceberg, nous vous invitons donc à une petite plongée en eau glacée...